À l’autre extrémité de la salle, près de l’unique fenêtre par laquelle le jour pénétrait, il vit un miroir mobile en acajou. Un jeune homme, en robe violette et en surplis de dentelle, mais la tête nue, était arrêté à trois pas de la glace. Ce meuble semblait étrange en un tel lieu, et, sans doute, y avait été apporté de la ville. Julien trouva que le jeune homme avait l’air irrité ; de la main droite il donnait gravement des bénédictions du côté du miroir.
Mais ce bruit admirable ne fit plus d’effet sur Julien, il ne songeait plus à Napoléon et à la gloire militaire. Si jeune, pensait-il, être évêque d’Agde ! Deux ou trois cent mille francs peut-être. Bientôt M. Chélan suivi des deux curés les plus âgés, entra par une fort grande porte magnifiquement sculptée, et que Julien n’avait pas aperçue.
Elle se souvient avec inquiétude du temps où elle se permettait la hardiesse d’écrire aux jeunes gens à la mode. Mathilde mesure l’énormité de son audace au cas où Julien se servirait de la prise qu’elle lui donnait sur elle. Le lendemain matin, Julien remet sa réponse. Pour lui, un bataille se prépare, contre l’orgueil de la naissance, et il se reproche de n’être point parti.
Il est également un des romanciers majeurs du XIXème siècle qui met au cœur de ses romans la recherche du bonheur par l’amour, ce que l’on nomme le « beylisme ». Le marquis lui laisse entendre qu’il va l’envoyer en ambassade pour rapporter des propos appris par coeur lors d’une réunion secrète, qui tient de la conspiration aristocratique. Départ du marquis et de Julien pour cette réunion. De Rênal, Julien sollicite un congé pour se rendre auprès de l’abbé Chélan. Sur le chemin de Verrières, Julien laisse aller sa sensibilité devant les beautés de la nature, et donne libre cours à ses projets de destinée ambitieuse. Présentation de l’auteur Alfred de Musset est un auteur romantique français du XIXeme siècle.
Le Rouge et le Noir, de Stendhal : résumé et pistes d’analyse
Celle-ci le supplie à son tour de signer son appel, et cette fois, Julien y consent. Ils se font des confidences sur leur passé. Pour la première fois, Julien comprend les sacrifices qu’elle a fait pour lui en venant le voir dans sa prison. Pendant ce temps, à la porte de la prison, un prêtre, à deux genoux dans la boue, fait le siège pour obtenir la confession du condamné.
Mais son orgueil lui dicte d’agir dangereusement. Bientôt, elle se trouve enceinte, et annonce son intention d’écrire à son père pour lui dévoiler la situation. Julien obtient qu’elle diffère d’une semaine. A la suite de quoi, Julien est, séance tenante, convoqué chez le marquis.
Vous serait-il possible de m’aider à faire une analyse linéaire du livre 2 chapitre 11 et 12 du livre Le Rouge et le noir de Stendhal. Les propos de « la société noble » sont qualifiés comme étant plus dangereuxparce que leurs propos ne concernent pas la politique mais ils sont plus personnels. Ils soupçonnent une liaison entre Julien et Mme de Rênal. L’accusation n’est que suggérée, elle est le reflet des rumeurs qui courent si facilement dans ces petites villes de province. On assiste donc à la naissance d’une rumeur.
Méthode sur le Commentaire de Texte
Je suis bien sot d’aimer une telle femme, l’ambition la rend aussi folle que son mari. En effet, le rouge est la couleur des habits de l’armée et le noir, la couleur des habits des prêtres. Cela montre une forte opposition dans la vie de cette époque entre la vie politique et la vie religieuse.
Préparer l’épreuve anticipée de français
LIBERTÉ DE PENSER Vers l’an 1707, temps-où les Anglais gagnèrent la bataille de Saragosse, protégèrent le Portugal, et donnèrent pour quelque temps un roi à l’Espagne,… Enfant perdu, docteur ; ou plutôt enfant volé. Même sur un banc d’accusé, il est toujours intéressant d’entendre parler de soi. Pendant les plaidoiries du procureur et de mon avocat, je peux dire qu’on a beaucoup…
Julien, lui, est au comble de la joie ; il se prend pour un officier de Napoléon. En peu de temps, Julien court se changer pour revêtir l’habit ecclésiastique, afin de se trouver à la cérémonie de vénération des reliques de Saint Clément. Là, le clergé réuni attend l’évêque d’Agde qui doit montrer les reliques au roi. L’abbé Chélan, en tant que doyen, est dépêché pour le chercher ; Julien l’accompagne. Errant dans l’antique abbaye, Julien parvient dans une salle où le jeune évêque, placé devant un miroir, s’exerce aux bénédictions.