Dans Quelle Mesure Les Variations De La Demande Expliquent-elles Les Fluctuations Économiques

Par exemple, au début des années 2000, la forte croissance de l’économie mondiale (tirée notamment par les pays émergents et les États-Unis) explique la multiplication par 5 du prix du pétrole. Cette augmentation n’était pas due à un choc exogène comme en 1974 ou en 1979. Dans ces phases de récession, la baisse de la consommation est cependant limitée si les emplois sont protégés par une réglementation contraignante et s’il existe un système de protection sociale qui maintient en partie les revenus (allocations chômage).

En effet, la demande générée par les revenus distribués motive de nouvelles décisions d’augmentation de la production, qui génère de nouveaux revenus, qui alimentent une nouvelle hausse de la demande et ainsi de suite. Cet effet n’est cependant pas infini en raison de la « fuite » que constituent l’épargne et les importations dans le circuit production – revenus – demande – production. Si les importations sont élevées, l’augmentation des revenus risque de se traduire, au moins dans un premier temps, par une hausse sensible des importations. La relance des années 80 en France s’est traduite par un déficit commercial record pour l’époque. De plus, les industriels doivent disposer de capacités de productions inutilisées.

D’une part, la hausse des coûts peut être répercutée sur les prix des produits , ce qui limite la progression du pouvoir d’achat des ménages, donc de la demande et finalement de la production. Selon l’analyse keynésienne, les fluctuations conjoncturelles de la croissance s’expliquent par la demande anticipée par les chefs d’entreprises ou demande effective. Les économies étant de plus en plus ouvertes les unes sur les autres, la demande extérieure joue un rôle de plus en plus important dans la croissance, et surtout contribue à la propagation internationale de ses fluctuations. La consommation des ménages est le principal « moteur de la croissance ». Par exemple, en 2005, sur 1,8 % de croissance du PIB, 1,7 % étaient tirés par l’augmentation de la consommation des ménages (doc. 1).

dans quelle mesure les variations de la demande expliquent-elles les fluctuations économiques

Les fluctuations économiques désignent les variations à court terme de l’activité économique, mesurées par le taux de variation du produit intérieur brut en volume. La croissance économique n’est pas stable ni régulière, on observe de manière plus ou moins fréquente des périodes de ralentissement (récession) voire de baisse de l’activité économique (dépression). Mais l’augmentation des prix des facteurs incite à en développer l’offre. Par exemple, si le prix du pétrole est élevé, il devient rentable de mettre en exploitation des gisements moins productifs, plus difficiles d’accès comme par exemple des gisements sous-marins. Cette augmentation de l’offre sur les marchés des facteurs de production apaise les tensions sur ces marchés, ce qui favorise le retour de l’expansion.

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Déséquilibre du marché constaté lorsque le prix fixé est supérieur (rationnement de l’offre) ou inférieur au prix d’équilibre. En cochant cette case, vous recevrez des informations de la part de Maxicours et vos données seront conservées pour une durée de 3 ans à compter de votre inscription ou de votre dernière activité. Lors des crises les plus fortes, le spectre d’une spirale déflationniste suivie d’une dépression (comme lors de la crise des années 1930) ressurgit. Donna une importance particulière à ces analyses pour tenter de mettre en évidence des facteurs endogènes aux crises et les combattre.

L’évolution de la consommation finale soutient la croissance jusqu’en 2007, moins au-delà, alors que celle de la FBCF y contribue plus faiblement et de façon plus irrégulière. La demande extérieure ont un effet qui peut être dynamique , mais de façon fluctuante et dépendant de la conjoncture mondiale. Montrez à partir d’un exemple comment les inégalités économiques peuvent être à l’origine d’inégalités sociales. Comment le marché s’adapte‑t‑il aux variations des conditions d’offre ou de demande‑? Notez que la figure d résume les effets des variations de l’offre et de la demande sur le prix. Mécanisme de hausse ou de baisse du prix du marché, qui permet des réajustements de l’offre ou de la demande et le retour à un nouvel équilibre.

Sujets SES Amérique du Sud Novembre 2015

Nous pouvons donc constater que lorsque que l’investissement baisse, elle tire le PIB vers le bas. Ce constat peut être effectué pour l’ensemble des pays développés entre 2008 et 2009. L’investissement stimule l’activité économique avec l’augmentation des capacités de production, avec la diffusion du progrès technique et des innovations, modernisation de l’appareil de production. Les consommation et exportations ont aussi un impact sur l’activité économique et ses fluctuations comme nous pouvons le voir dans le document 1.

Un choc est une perturbation exogène (venant de l’extérieur) qui modifie, dans le cas du choc de demande, les conditions de la demande entrainant un déplacement de sa courbe. La croissance connait des fluctuations désignant les variations à court terme du PIB autour d’une tendance de long terme appelé trend de la croissance potentielle. Parvenir à distinguer l’effet strict des variations premières de la demande est donc illusoire, puisque ces mécanismes économiques sont interdépendants, et mettent en jeu à la fois la sphère réelle et la sphère financière. Les effets des variations de la demande peuvent être distingués en fonction de leur effet conjoncturel. Vous présenterez le document, puis vous caractériserez l’évolution des exportations mondiales de marchandises depuis 1948.

Pour commencer, comme nous pouvons le voir dans les documents 1,2 et 3 il y a un rapport, une corrélation entre les variations de l’investissement et la croissance économique. Nous pouvons voir que lorsque l’investissement augmente, la croissance est plutôt forte et à tendance à accélérer et au contraire, lorsque l’investissement baisse, la croissance du PIB à tendance à ralentir. En France au cours de l’année 2009, l’investissement à fortement diminué par rapport à l’année 2008 (baisse de 8,8%) comme nous pouvons le voir dans le document 3. Cette baisse a eu un impact négatif sur la croissance, puisque la FBCF (mesure de l’investissement en France), a contribué à faire baisser le PIB de 2,3 points.

Plus tard, d’autres études montreront que ces cycles ont des périodicités différentes. À l’aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez… «relation technique» entre variations de la demande et variations de l’investissement, celui-ci étant plus volatile que la demande…. Au total, en période d’expansion, le crédit facile amplifie l’expansion, et en période de récession, l’assèchement du crédit amplifie la récession. En effet, le climat d’optimisme, voire d’euphorie, combiné à la concurrence que ses font les banques, pousse ces dernières à ne plus être suffisamment prudentes. Elles accordent des crédits au-delà de ce que justifieraient les conditions « réelles » de l’économie.

Analyser les documents

Lorsque l’économie rentre en récession, la richesse créée progresse moins vite (début des années 2000 sur le document 1), voire diminue . Les revenus primaires sont alors réduits, et en dépit des dépenses de redistribution des richesses, le revenu disponible des ménages perdant leur emploi diminue également. Les ménages confrontés à une baisse de leur pouvoir d’achat, sont amenés à renoncer à un certain nombre de projets, ce qui contracte la consommation par mimétisme, les ménages non touchés directement développent une épargne de précaution. La conjoncture économique ne dépend-elle que des évolutions de la demande ? Nous montrerons dans un premier temps que la demande semble être à l’origine des fluctuations économiques dans un second temps que son rôle peut être relativisé par l’action d’autres facteurs explicatifs. La première montrera que la demande est à l’origine des fluctuations économiques.

L’accroissement de la demande intérieure provoque donc un effet multiplicateur positif sur la croissance économique. D’autres analyses plus modernes expliquent ces cycles par les augmentations de salaire et de durée du travail lors de fortes hausses de productivité. Les salariés sont incités à travailler davantage, ce qui crée une augmentation de l’activité économique. Mais l’accumulation de capital finit par faire baisser la productivité et les salariés préfèrent alors profiter un peu plus de leurs loisirs et du patrimoine accumulé. Par exemple, les chocs pétroliers de 1973 et 1979 où nous observons le doublement du prix du pétrole, étaient dus à des évènements géopolitiques au Proche et Moyen-Orient. En provoquant une baisse du pouvoir d’achat dans les pays importateurs de pétrole, ils ont déclenché une récession qui a mis un coup d’arrêt à la forte croissance des Trente Glorieuses.