Ils montrent la bassesse de certains dans les temps sombres mais aussi le courage de ceux qui veulent résister et leur chagrin à la perte de leurs amis, de leur famille. Rien d’émouvant ici, on ne pleure pas mais on a le moral dans les chaussettes. On ne lis pas de séparation bouleversante, de cris déchirants, mais des constatations qui font mal. J’ai lu des biographies de juifs déportés et pourtant, ce roman montre bien mieux l’atrocité des actes commis car ils’en prends à toutes les couches de la population. A vrai dire,je n’ai jamais su lire deux nouvelles de ce livre d’affilée.
Aussi n’est-ce pas sans ironie que Voltaire décrit ici les mœurs les plus extrêmes fantasmées par les Européens, de l’anthropophagie à la zoophilie. Soyez notifié de nos dernières analyses et recevez des informations du monde littéraire. Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
L’officier allemand vient à leur rencontre tous les soirs et essaie d’établir, en vain, un dialogue. Pendant des mois, Werner Von Ebrennacleur parle de la beauté de la France, de ce que donnerait l’alliance entre l’Allemagne et la France sans jamais obtenir de réponse de leur part. Ainsi, à travers ce silence, le vieil homme et sa nièce montrentune résistance face à l’envahisseur, à l’Occupation. L’officier allemandessaie, également, de séduire la jeune française qui reste néanmoins muette.
Un jour, Werner Von Ebrennac apprend à ses hôtes qu’il ira passer ses deux semaines de permission à Paris, où des amis l’attendent. Une fois revenu, les deux Français observent un changement en lui. En effet, à Paris,Werner Von Ebrennac avait retrouvé d’autres allemands. Ces derniers lui avaient révélé que leur plus grand espoir était de briser la France. L’officier, malheureux, annonce au vieil homme et à sa nièce qu’il part sur le front de l’Est de sa propre initiative. Un officier allemand, Werner von Ebrennac, occupe une maison française où vivent un vieil homme et sa nièce.
Et il découvre ensuite que sa patrie adorée ne lui rend pas sa loyauté aveugle. Ce sont toutes les cruautés de la guerre qui pèsent lourd sur l’image des soldats allemands. Souvent, ils ne rencontrent que de haine en France peu importe leur comportement. C’est la peine de la Bête (lignes 21-22) que l’officier révèle après avoir raconté l’histoire. Il n’a aucune chance de s’établir et de montrer de l’humanité comme ses hôtes se sont fermés a priori.
De très beaux textes mais surtout le silence de la mer qui met face à face deux êtres que tout sépare et qui peut-être en d’autres circonstances auraient pu être amoureux. Allemands nazis qui pensent qu’il faut détruire l’esprit français pour conquérir la France. Évoque une résistance muette au bord des cris, cet homme qui meurt brisé est chargé de symboles, et c’est pourquoi le premier volume des Éditions de minuit lui est dédié. Nous le voyons bien que l’homme est décidément une assez sale bête. Heureusement l’art, la pensée désintéressée le rachètent. Ce texte digne fait réfléchir, à l’aune de notre époque, au sens du devoir citoyen.
Chapitre XX : Buenos-Aires, Mal physique, mal moral
Comme l’avait montré le texte de Vercors, cette attitude pose des problèmes. Elle empêche toute possibilité de relation humaine entre occupants et occupés. Quelques soldats « val mieux qu’ ne sembl » (lignes. 6-7, premier texte) et il ne serait pas juste que les Français les ignorent complètement. Il est sûr que ce comportement n’a pas une « bonne occupation pour des occupés » pour conséquence, parce que la réponse à cette ignorance sera peut-être de la colère et de la brutalité.
Étude du roman au bout du silence de Laurent Owondo
Pour le reste, ça fait trop longtemps pour me souvenir de ce livre. Le narrateur raconte l’histoire de Thomas qu’il a connu dans son enfance. Quelques années avant la Révolution française, Voltaire s’interroge sur la place des femmes dans la société. Pimido, c’est 20 ans d’expérience dans la rédaction, l’optimisation, l’achat et la vente en ligne de documents. Pensée par des étudiants, la plateforme Pimido utilise des outils de détection anti-plagiat pointus, permettant l’analyse et l’optimisation de contenu rédigé par des étudiants ou des professionnels.
Mais le passé les rattrape, et ils risquent la mort pour avoir tué le grand inquisiteur. Candide fuit, Cunégonde reste ; leur chemin se sépare pour la deuxième fois. (« Tu ne sais pas leur langue, ou tu l’as oubliée » , ligne) Il faut juste « poursuivre chemin » après avoir fait « un signe d’impuissance » au cas où un occupant demande de l’aide. En plus, le texte impose aux lecteurs de répandre ces conseils pour que tous les occupés en prennent connaissance. Oui, ce texte est magnifique, je parle de la première nouvelle. Pourtant il se passe aussi beaucoup de chose entre cet allemand amoureux de la langue française et qui sombre dans le désespoir, et la nièce digne mais tiraillée face à cet homme.
Les récits qui accompagnent ici Le Silence de la mer ont une portée peut-être moins complexe mais tout aussi forte. Ils lancent un vibrant appel aux vertus d’un humanisme conscient de ses devoirs. Ville de carnaval, Venise est la ville de l’inversion des valeurs. Voltaire en fait un décor de choix pour un personnage blasé, un anti-Casanova dans une ville multiforme, singulière et inattendue. Là où jusqu’alors les Européens voyaient des « sauvages », le siècle des Lumières veut voir des êtres humains, égaux en droit quelle que soit leur race.
En 1941, en pleine guerre, un jeune soldat allemand, Werner Von Ebrennac, vient s’installer chez un homme et sa nièce. Son arrivée se fait dans un silence insoutenable et à travers un malaise fou. C’est un jeune homme poli qui parle constamment, sans jamais obtenir de réponses, sans jamais même en attendre. Jean Bruller, alias Vercors, parvient dans son recueil de nouvelles à plonger le lecteur dans une réflexion sur la fidélité à ses proches et à la Patrie. Les non-dits de l’auteur laissent planer un sentiment de malaise et force l’imagination au fil des pages. Une certaine colère peut se présenter au fur et à mesure de la lecture lorsque les personnages n’ont pas conscience de la situation vers laquelle ils se précipitent et l’abîme qui les attend…
Expliquez dans quel but l’officier mentionne le conte La Belle et la Bête. En partie à cause de la nièce du narrateur, il y a sans doute plus mais c’est trop loin pour moi. Tes réponses se trouvent dans mon résumé pour la 1 et la 3.