Ainsi, il est important pour l’État d’analyser et comprendre ses facteurs afin de stimuler l’économie si celle-ci rentre dans une période de ralentissement économique, de récession ou de dépression. C’est pour celà que les Etats Unis ont par exemple adoptés une politique budgétaire expansionniste de type keynésienne, une politique de relance par la demande avec le New Deal dans les années 30. Pour commencer, comme nous pouvons le voir dans les documents 1,2 et 3 il y a un rapport, une corrélation entre les variations de l’investissement et la croissance économique. Nous pouvons voir que lorsque l’investissement augmente, la croissance est plutôt forte et à tendance à accélérer et au contraire, lorsque l’investissement baisse, la croissance du PIB à tendance à ralentir.
Les banques doivent couvrir leurs pertes en augmentant les taux d’interêts. En augmentant les taux d’intérêts, il y a moins de crédits qui sont accordés et donc moins d’investissement. Les agents économiques doivent aussi moins dépenser afin de rembourser leur dettes. Il y a ainsi une baisse de la demande ce qui engendre une baisse des prix.
Il y a aura alors une augmentation de la demande et une augmentation de l’offre pour répondre aux besoins des consommateurs. L’investissement initial a ainsi permis l’augmentation de la production supérieure à l’investissement initial. Ainsi une hausse de l’investissement provoquée souvent par posséde un impact positif sur l’économique.
Un simple ralentissement économique est qualifié de « récession », qui s’accompagne parfois d’une désinflation . Schumpeter, qui place le progrès technique au centre de ces variations de l’activité. L’introduction d’une innovation majeure déclenche toute une série d’innovations liées (les « grappes d’innovations »). Mais pour développer ces innovations, les entrepreneurs doivent s’endetter et les profits attirent des concurrents.
En effet, les acteurs estiment que prêter de l’argent à court terme est d’un niveau de risque équivalent à prêter de l’argent sur le long terme. Puis, peu a peu, la courbe des taux va se repentifier pour redevenir ascendante. Un cycle économique est une période durant laquelle plusieurs phases de l’activité économique se succèdent. Ces phases (reprise, expansion, surchauffe, récession) reviennent à intervalle régulier et détermine l’état de la conjoncture. Les cycles économiques montrent que la croissance économique n’est jamais continue. C. Juglar explique les cycles courts par le crédit et la spéculation.
L’évolution du cours du pétrole depuis agit sur le niveau d’activité. En effet, les deux chocs pétroliers coïncident avec un ralentissement d’activité. Les agents économiques des pays développés ont subi une ponction de leurs ressources au profit des pays exportateurs de pétrole. Leur moindre capacité à acheter a freiné l’activité économique car les pays exportateurs n’ont pas forcément transformé leur pouvoir d’achat en demande supplémentaire de biens et services susceptible de relayer la demande défaillante des pays développés. Ainsi, nous avons vu que les variations de le demande globale avec la consommation, les exportations, la variation des stocks et les investissements est un facteur explicatif conséquent des fluctuations économiques. Une hausse de la demande globale entraine une période d’expansion économique et une diminution de la demande globale entraine un ralentissement économique provoquant parfois des récessions ou des dépréssions.
On étudiera ici la demande globale, soit la somme des emplois possibles des produits disponibles, réalisés dans le pays ou importés. Nous avons du vu qu’il existe d’autres facteurs que la variation de la demande qui apporte une explication aux fluctuations économiques. L’offre et le cycle du crédit peuvent notamment expliquer les ces fluctuations. Tout d’abord, nous allons démontrer comment les variations de la demande sont un facteur explicatif des fluctuations économiques. Pour cela, nous allons montrer l’impact de la demande interne avec notamment la consommation publique et privée, l’investissement et la variation des stock, et l’impact de la demande externe avec les exportations sur la conjoncture économique.
Dans quelle mesure les variations de la demande expliquent-elles les fluctuations économiques?
L’économie rentre alors dans une spirale déflationniste selon Fischer. La déflation entraine une hausse des taux d’intérêts réels et les crédits pèsent davantage sur les ménages; les risques de défauts sont augmentés. Effectivement, les charges de remboursement sont les mêmes alors que les revenus des agents diminuent à cause de la baisse des prix. La baisse des prix accroit le poids des dettes et des taux d’intérêts ce qui augmente les défauts de paiement.
Les économies nationales étant interdépendantes, les exportations contribuent à la croissance, en tant que demande extérieure. Dans le document 1, leurs effets peuvent être dynamiques comme en 2004, où la croissance plus soutenue du PIB (+ 2,5 %) correspond à une contribution des exportations qui passe de 0,7 point en 2005 à 1,4 point en 2006. De même en 2010, où la contribution des exportations à hauteur de 2,3 points (contre – 3,3 en 2009) entraîne une croissance plus forte du PIB (1,7 %). La conjoncture économique ne dépend-elle que des évolutions de la demande ? Nous montrerons dans un premier temps que la demande semble être à l’origine des fluctuations économiques dans un second temps que son rôle peut être relativisé par l’action d’autres facteurs explicatifs.
Définition d’un cycle économique
Les fluctuations économiques sont des mouvements de l’activité économique autour d’une tendance de long terme. La crise des subprimes a entraîné un assèchement des liquidités, car les banques, pour éviter les défauts de crédit ont ralenti les prêts interbancaires. Cette attitude prudentielle et ce manque de liquidités les ont amenées à resserrer leurs conditions de prêt aux agents non financiers, lesquels ont donc moins accès au crédit pour financer leurs projets d’investissement ou de consommation . Par conséquent, faute de débouchés, l’économie mondiale est entrée en récession.
Ainsi, on constate que la reprise de l’activité économique intervient généralement dans un contexte de taux d’intérêts faible et avec une courbe des taux ascendante. Les taux d’intérêts faibles sont indispensables à la reprise, ils permettent de dynamiser l’investissement (du fait du faible coût du crédit) en injectant massivement des liquidités dans le circuit financier. La courbe des taux doit être ascendante ce qui traduit d’une confiance retrouvée dans l’avenir. Dans un premier temps, nous montrerons que la demande semble être à l’origine des fluctuations économiques. Dans un second temps, nous verrons que son rôle peut être relativisé par l’action d’autres facteurs explicatifs.
Cela entraine une baisse des prix, une hausse des salaires et une hausse des profits. La hausse des salaires et la baisse des prix permet d’augmenter le pouvoir d’achat et donc augmenter la demande ce qui va entrainer une hausse de la production. Afin de répondre à la demande, l’entreprise doit alors embaucher plus de personnes ce qui entraine une hausse du pouvoir d’achat. Or, l’accroissement de la production permet la croissance économique. Ainsi, puisque le progrès technique est à l’origine de la productivité nous pouvons dire que celui-ci joue un rôle fondamental dans la croissance économique. L’innovation que ça soit une innovation de procédés, d’organisation ou de produit permet de stimuler la production.