La situation où les deux entreprises n’investissent pas est également un équilibre de Nash. Afin d’atteindre l’équilibre de Nash Pareto-efficace, les entreprises doivent se coordonner d’une certaine manière ou la confiance des entreprises doit se développer. Taux de croissance de la consommation, de l’investissement et du PIB au Royaume-Uni et aux États-Unis, en pourcentage par année (1956–2012).
La droite tracée à travers la série des données en log allant de 1875 à 1914 est plus plate que celle qui démarre en 1921. Le taux de croissance annuel moyen au cours de cette période n’était que de 0,9 % par an. Les économies dans lesquelles la révolution capitaliste a eu lieu ont connu une croissance sur le long terme, illustrée par le graphique du PIB par tête en forme de crosse de hockey à l’Unité 1.
Les fluctuations économiques
Ainsi, nous avons vu que les variations de le demande globale avec la consommation, les exportations, la variation des stocks et les investissements est un facteur explicatif conséquent des fluctuations économiques. Une hausse de la demande globale entraine une période d’expansion économique et une diminution de la demande globale entraine un ralentissement économique provoquant parfois des récessions ou des dépréssions. Toutefois, il existe aussi d’autres facteurs qui peuvent aussi expliquer les fluctuations économiques. Pour commencer, comme nous pouvons le voir dans les documents 1,2 et 3 il y a un rapport, une corrélation entre les variations de l’investissement et la croissance économique. Nous pouvons voir que lorsque l’investissement augmente, la croissance est plutôt forte et à tendance à accélérer et au contraire, lorsque l’investissement baisse, la croissance du PIB à tendance à ralentir. En France au cours de l’année 2009, l’investissement à fortement diminué par rapport à l’année 2008 (baisse de 8,8%) comme nous pouvons le voir dans le document 3.
Les trois méthodes de mesure du PIB sont mieux comprises à l’aide d’une économie très simple comprenant seulement trois industries. L’économie produit un seul bien, des chemises en coton, qui sont vendues aux consommateurs pour 100 $. L’industrie de la chemise achète du tissu pour 80 $, qui à son tour achète du coton à l’industrie du coton brut pour 50 $. Le produit final ou PIB de cette économie est égal à 100 $, car c’est la valeur de la vente au consommateur final. Les économistes utilisent ce que l’on appelle des agrégats pour décrire l’économie dans son ensemble (ou l’économie agrégée, c’est-à-dire simplement la somme de toutes ses composantes).
La pente de la droite de meilleur ajustement représente le taux de croissance annuel moyen. Au 21esiècle, la crise financière de 2008 survint après une période au cours de laquelle les fluctuations furent limitées. Les flèches mettent en évidence le pic et le creux d’un cycle économique durant la fin des années 1980 et le début des années 1990. Une catastrophe naturelle, comme l’ouragan Katrina dans l’État américain de Louisiane en 2005 aurait pu provoquer à la fois une hausse du niveau de stress et du chômage. C’est un exemple où un troisième facteur – dans ce cas, les conditions météorologiques – peut être à l’origine de la corrélation positive entre les recherches Internet sur les antidépresseurs et le chômage.
Les facteurs de la croissance économique
Sans surprise, les Figures 13.19a et 13.19b montrent que l’investissement est bien plus volatile que la consommation dans deux pays riches (le Royaume-Uni et les États-Unis) et deux pays à revenu intermédiaire (le Mexique et l’Afrique du Sud). Les pics et les creux de la série rouge pour l’investissement sont en effet plus importants que ceux de la série verte pour la consommation. Sur la base de cette analyse, expliquez la relation prédite entre des variations temporaires de revenu et de consommation au sein d’une économie composée des deux types de ménages.
Il correspond au ratio du PIB nominal sur le PIB réel .Le déflateur du PIB est un indice des prix comme l’IPC, mais il rend compte de l’évolution des prix de toute la production de biens et services finaux réalisée sur le territoire national. La valeur du lissage à travers la co-assurance ressort nettement de l’expérience de l’Allemagne au moment de la baisse drastique des revenus qu’a connu son économie en 2009 (voir la Figure 13.5). Lorsque la demande pour les produits des entreprises a diminué, les heures de travail des salariés ont été réduites. Mais, suite à la décision du gouvernement et à des accords entre les entreprises et leurs employés, très peu d’Allemands ont perdu leur emploi, et beaucoup d’entre eux ont continué à percevoir le même salaire malgré la réduction des heures effectuées.
Les services publics n’étant pas vendus sur le marché, nous devons faire l’hypothèse supplémentaire selon laquelle la valeur ajoutée de la production de l’État est égale aux coûts de production pour l’État. Le modèle de flux circulaire de la Figure 13.6 tient uniquement compte des ménages et des entreprises, mais l’État et ses services publics peuvent être intégrés de façon analogue. Les ménages obtiennent des biens et des services fournis par l’État sans les payer au moment de leur consommation. Comme l’illustraient les graphiques de l’Unité 1, si les données forment une ligne droite sur une échelle de rapport , alors le taux de croissance est constant. Une autre méthode pour utiliser les propriétés des logarithmes consiste à convertir dans un premier temps les données en logarithmes naturels, puis à les placer sur une échelle linéaire en logs.
Enfin, nous voyons bien que sur une plus petite échelle il existe un lien entre demande et production avec les chocs de demande c’est à dire lorsqu’une des composantes de la demande globale adréssée aux producteurs se modifie. Par exemple, si un été est particulièrement chaud et ensoleillé, la demande pour des crèmes solaires augmente fortement. L’offre doit donc produire plus et augmenter leur prix afin de répondre à la demande plus importante. Avec le principe de l’équilibre de l’offre et la demande, nous voyons qu’une demande supérieure à l’offre crée des tensions inflationnistes et une demande inférieure à l’offre créé des tensions déflationnistes. Ainsi, les variations de la demande expliquent effectivement les fluctuations économiques.
En revanche, lorsque les banques durcissent les conditions d’obtention de crédits, il s’ensuit une baisse de la demande et des capacités de production des entreprises qui créé une phase de récession économique. Cette explication est pertinente au regard la crise bancaire des années 2008 et 2009 qui a entraîné une contraction de la demande, une baisse de la productivité des entreprises et un fort ralentissement de l’économie. Selon les prévisions publiées à la rentrée par la Banque de France, la croissance de notre économie, pour l’année 2019, devrait ralentir et se fixer à 1,4% alors qu’elle avait atteint 1,5% en 2018. La Banque de France prévois même un léger rebond pour 2020 qui serait de 1,5 %. Selon la banque centrale, une consommation des ménages était en repli durant l’année 2018 mais il y avait surtout un contexte international difficile, avec le retour du protectionnisme américain et les peurs liées au Brexit. A ce jour, en vue des mesures prises par le gouvernement pour répondre à la crise des gilets jaunes (10 millions d’euros ont été débloqué), la Banque de France a a réviser en légère baisse sa prévision de croissance pour 2019 à 1,4 %.