Les Variations De La Demande Expliquent-elles À Elles Seules Les Fluctuations Économiques

On peut à cet égard penser que si l’on ne produit pas autant que le permettraient les facteurs disponibles (main d’œuvre, capital, technologie), c’est que la demande de biens et services ne le justifie pas. Cette étude s’attachera à comprendre dans quelle mesure les variations de la demande expliquent les fluctuations. Mais comme nous l’avons dit plus tôt, il existe aussi des chocs de demande négatifs qui ont tout aussi grande influence sur la croissance et le niveau général des prix.

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En effet, les deux chocs pétroliers coïncident avec un ralentissement d’activité. Les agents économiques des pays développés ont subi une ponction de leurs ressources au profit des pays exportateurs de pétrole. Leur moindre capacité à acheter a freiné l’activité économique car les pays exportateurs n’ont pas forcément transformé leur pouvoir d’achat en demande supplémentaire de biens et services susceptible de relayer la demande défaillante des pays développés.

Une hausse de la demande globale entraine une période d’expansion économique et une diminution de la demande globale entraine un ralentissement économique provoquant parfois des récessions ou des dépréssions. Toutefois, il existe aussi d’autres facteurs qui peuvent aussi expliquer les fluctuations économiques. L’expansion correspond à une augmentation du volume de la production tandis que la récession est un ralentissement de la croissance sur une période limitée (1 à 2 ans maximum) de recul de la production au cours de laquelle le chômage augmente fortement.

Ainsi, dans le document 3 nous observons que la contribution du facteur capital dans la croissance annuelle moyenne en France de 1994 à 2007 représentait près de 0.9 point de pourcentage et contribue donc pour 40,9 % du PIB. C’est la contribution la plus importante comparé au facteur travail et à la productivité globale des facteurs. Or, le facteur capital représente un investissement dans un bien d’équipement.

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Selon l’analyse keynésienne, les fluctuations conjoncturelles de la croissance s’expliquent par la demande anticipée par les chefs d’entreprises ou demande effective. Cela contribue à expliquer la synchronisation des fluctuations de la croissance dans les pays développés (doc. 2). La consommation des ménages est le principal « moteur de la croissance ». Par exemple, en 2005, sur 1,8 % de croissance du PIB, 1,7 % étaient tirés par l’augmentation de la consommation des ménages (doc. 1).

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Par exemple, si un été est particulièrement chaud et ensoleillé, la demande pour des crèmes solaires augmente fortement. L’offre doit donc produire plus et augmenter leur prix afin de répondre à la demande plus importante. Avec le principe de l’équilibre de l’offre et la demande, nous voyons qu’une demande supérieure à l’offre crée des tensions inflationnistes et une demande inférieure à l’offre créé des tensions déflationnistes. Ainsi, les variations de la demande expliquent effectivement les fluctuations économiques. Les variations de l’offre peuvent eux aussi être un facteur explicatif des fluctuations économiques.

En effet, lorsqu’une bulle se développe dans une période d’euphorie boursière, les actifs qui constituent une bulle sont surévalués, c’est-à-dire que le cours des titres est très artificiellement élevé par rapport à ce qu’ils valent réellement. Si les agents perdent confiance dans le fait qu’ils pourront revendre ces titres encore plus cher, plus personne n’en veut, et leur cours s’effondre. Les agents qui les détiennent se retrouvent ruinés, et souvent, ces agents doivent de l’argent à des banques qui se retrouvent à leur tour en difficulté. Peuvent affecter une ou plusieurs composantes de la demande globale (consommation des ménages, investissement, mais aussi importations et exportations).

La consommation finale des ménages est un moteur essentiel de la croissance française. Entre 2002 et 2007, la consommation contribue à faire augmenter le PIB de 1,6 ou 1,7 points chaque année. Les exportations sont également un moteur de croissance, même si elles sont moins importantes en France et plus irrégulières. Nous pouvons constater que lors de la crise économique mondiale en 2008, les exportations se sont contractées et qu’elles ont eu tendance à faire baisser sensiblement le PIB. Pour commencer, comme nous pouvons le voir dans les documents 1,2 et 3 il y a un rapport, une corrélation entre les variations de l’investissement et la croissance économique.

Cependant, d’autres éléments doivent être pris en compte, comme des chocs extérieurs liés au renchérissement du coût des matières premières ou à des crises financières. En retour, les fluctuations économiques ont un impact sur la demande car elles affectent le pouvoir d’achat des agents économiques, celui-ci déterminant leur capacité à dépenser. Les fluctuations économiques désignent les variations à court terme de l’activité économique, mesurées par le taux de variation du produit intérieur brut en volume.

Ainsi, nous voyons qu’il existe une corrélation entre les variations de l’offre et les fluctuations économiques. De surcroît, le progrès technique, l’ensemble des innovations qui permet une amélioration de la productivité est un exemple de choc d’offre positif. En effet, une meilleure productivité permet de produire la même quantité avec moins de facteurs de production ou produire plus avec le même nombre de facteurs. Cela entraine une baisse des prix, une hausse des salaires et une hausse des profits.