Un livre qui nous rappelle que le malheur peut sonner à notre porte du jour au lendemain et qu’il faut s’armer de courage pour le repousser. Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. L’esprit oublie toutes les souffrances quand le chagrin a des compagnons et que l’amitié le console. Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Apprivoiser l’Absence fait partie d’un réseau d’associations liées au deuil.
À l’hôpital, nous assurions une sorte de relais, ma mère, mon père et quelques-unes des meilleures amies de Laurette. Dans la douleur, l’homme est capable de cracher un venin qu’il n’imaginait pas enfoui en lui. (…) Dans sa souffrance, il ressemble à un animal blessé. Capable de s’arracher un bras ou une jambe pour se défaire de la douleur dans laquelle il est. Livre bien écrit, ce n’est pas toujours le cas de la part de personnalités, sans pathos (je n’aurais pas supporté d’ailleurs), avec simplicité, sincérité mais retenue. Elle parle, explique, mais n’étale pas et ça, j’ai apprécié.
Nous voyons combien la maladie et au delà la mort peuvent ébranler une famille, jusqu’à faire se déchirer les personnes les plus fortes apparemment. Où trouver la force de continuer à vivre quand on a perdu une soeur ? Marie Fugain nous relate sa vie, son parcours avec force, parfois humour ou dérision mais brillamment. Une belle lecture pour les personnes qui aiment ce genre de témoignages qui ne laissent pas indifférents. A travers ce livre, on sent bien tout le cheminement de Marie pour trouver enfin la sérénité, pour survivre à la dispariton de sa soeur. Ce témoignage ne tombe pas dans le larmoyant.
Celle qu’on copie, qu’on imite, qu’on adule. Sa dernière blague de petite soeur a été de me choisir, moi, comme témoin de son départ. Pour quitter ce monde qui la faisait tant souffrir depuis dix mois et six jours. Vous pouvez acheter ce livre Moi, on ne m’a jamais demandé comment j’allais chez nos partenaires. En utilisant un des liens ci-dessous vous nous permettez de toucher une très petite commission. Aucun libraire n’a publié de coups de cœur sur « Moi, on ne m’a jamais demandé comment j’allais » pour le moment…
Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants.
Stéphanie s’est lancé corps et âmes dans son association pour le don de plaquettes. Elle était fiancée à Richard à la mort de Laurette, toutefois, elle a quand même célébré son mariage. Une maman qui se consacre au don de plaquettes dans une association admirable, « mais qui m’a volé et ma mère et ma sœur ». Il est forcément triste, parce qu’il relate des moments difficiles, et traite d’un sujet délicat qu’est celui de la perte d’une petite soeur d’une leucémie. Je ne connaissais pas Laurette, ni Marie.
Des années à subir les ravages d’un chagrin que chacun garde pour soi et compense comme il peut. » Je suis mort avec Laurette « , disent les parents. Et moi, et Alexis, on est orphelins, en plus ? Une maman qui se consacre au don de plaquettes dans une association admirable, » mais qui m’a volé et ma mère et ma sœur « . Marie, dans son souvenir, la veut pleine de vie, farceuse, » chiante » parfois (mais oui !). Et si forte, dans sa lutte ultime… Elle disparaît et tout s’effondre.
MOI, ON NE M’A JAMAIS DEMANDÉ COMMENT J’ALLAIS
Sélectionnez la section dans laquelle vous souhaitez faire votre recherche. Parce qu’au fond, pour quelques déceptions, c’est quand même plein de bonheurs quotidiens que la naïveté m’offre. Et pour peu que les gens qui vous entourent vous ressemblent, la vie se transforme en arc-en-ciel… Je noublierai jamais la façon dont le professeur a détourné le regard en voyant notre stupeur, désolé pour nous, impuissant pour elle.
Je pense que ce qui est le plus angoissant dans la vie, cest quand lordre établi vacille, vous emportant dans un tsunami de doutes et de craintes. Quand « lAutorité » responsable nest plus capable de vous rassurer, de vous répondre. Sans prétention, c’est un livre qui m’est utile. J’ai été touchée par ce livre à l’écriture simple mais captivante.
Un mot de l’auteur
Marie Fugain, comédienne, fille de Michel et Stéphanie Fugain, et sœur de Laurette, emportée par une leucémie en mai 2002 à l’âge de vingt-deux ans. MARIE FUGAIN, comédienne, fille de Michel et Stéphanie Fugain, et sœur de Laurette, emportée par une leucémie en mai 2002 à l’âge de vingt-deux ans. Et bien que ce livre parte de la mort d’une jeune fille qui avait encore toute sa vie à vivre, il est plein de vie et donne un certain espoir. Enfin c’est ce que j’ai ressenti.
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La fille de Michel et Stéphanie Fugain livre son témoignage sur les bouleversements engendrés par la mort de sa sœur Laurette en 2002, des suites d’une leucémie. Une perte qui aura des retentissements dans sa propre vie de femme et au sein de la cellule familiale des Fugain. J’ai admiré le combat mené par sa mère pour les dons de plaquettes, de sang celui de toute la famille. « Le 18 mai 2002, j’ai perdu ma petite soeur Laurette d’une leucémie. » Marie Fugain retrace dans «Moi, on ne m’a jamais demandé comment j’allais», la douloureuse expérience de la perte de sa sur cadette, Laurette, décédée à 22 ans d’une leucémie foudroyante.