Montrez Que Les Variations De La Demande Globale Peuvent Expliquer Les Fluctuations Économiques Ec1

Nous isolerons ensuite le rôle particulier joué par l’investissement dans l’explication des fluctuations économiques. On étudiera ici la demande globale, soit la somme des emplois possibles des produits disponibles, réalisés dans le pays ou importés. La demande globale est composée de la consommation finale des ménages, des administrations publiques et des institutions sans but lucratif au service des ménages, à laquelle on ajoute l’investissement et la variation des stocks, ainsi que les exportations.

Conformément à la théorie keynésienne, c’est à l’État de tenter de relancer la demande pour limiter les effets de la crise. Il peut augmenter ses dépenses ou modifier sa politique fiscale pour favoriser les investissements. Ces politiques sont contra-cycliques (elles luttent contre le ralentissement économique dans la période descendante du cycle). La croissance économique n’est pas stable ni régulière, on observe de manière plus ou moins fréquente des périodes de ralentissement (récession) voire de baisse de l’activité économique (dépression). Les dépenses de consommation finale des administrations publiques jouent contraire un rôle stabilisateur « contra-cyclique » qui limite les fluctuations de la croissance.

montrez que les variations de la demande globale peuvent expliquer les fluctuations économiques ec1

La première montrera les effets des variations de la demande globale sur les fluctuations économiques, et la seconde mettra en évidence d’autres facteurs. La conjoncture économique ne dépend-elle que des évolutions de la demande ? Nous montrerons dans un premier temps que la demande semble être à l’origine des fluctuations économiques dans un second temps que son rôle peut être relativisé par l’action d’autres facteurs explicatifs. Les cycles mineurs s’expliquent essentiellement par les variations de stocks.

Vous Montrez En Quoi Les Variations De La Demande Globale Peuvent Expliquer Les Fluctuations économiques ?

Afin de contrer cette perte, les entreprises peuvent augmenter leur prix mais cela entrainerait une baisse de la compétitivité et peut entrainer une baisse des ventes. Ainsi, nous voyons qu’il existe une corrélation entre les variations de l’offre et les fluctuations économiques. De surcroît, le progrès technique, l’ensemble des innovations qui permet une amélioration de la productivité est un exemple de choc d’offre positif. En effet, une meilleure productivité permet de produire la même quantité avec moins de facteurs de production ou produire plus avec le même nombre de facteurs.

Toutefois, il existe aussi d’autres facteurs qui peuvent aussi expliquer les fluctuations économiques. Cependant, la crise peut dégénérer en dépression ; dans ce cas, une baisse importante et durable de l’activité économique est effectuée. La déflation (une baisse généralisée des prix) annonce en général une grave crise économique. En effet, si les ménages profitent au début pour améliorer leur pouvoir d’achat, la déflation s’accompagne, à terme, de chômage et de baisse des revenus qui vont impacter la demande globale.

D’autant plus qu’à partir de 2008, les banques réduisent les crédits, durcissent les conditions pour en obtenir du fait de la crise des subprimes qui a été provoqué par une prise de risque trop importante avec des ménages non solvables. Ainsi, nous observons que les fluctuations économiques peuvent aussi s’expliquer par le cycle du crédit qui semble les amplifier. Les variations de l’offre peuvent eux aussi être un facteur explicatif des fluctuations économiques. Certaines fluctuations économiques s’expliquent effectivement par l’écart entre la croissance potentielle, évaluée à partir du PIB maximume qui pourrait être utilisée grâce à la pleine utilisation des facteurs de production disponible, et le PIB réel.

Le document 4 retrace l’évolution du cours du pétrole Brent depuis 1970 selon l’Institut français du pétrole et des énergies nouvelles. On peut y lire le 1er choc pétrolier en 1973, puis le second en 1979, et le contre-choc pétrolier dont les effets (ralentissement de la croissance économique) se font sentir jusqu’à la fin des années 1990. À partir de 1998, le prix du Brent croît, avec des chutes en 2001 et 2009, périodes de récession.

Présentez une synthèse du rôle et de l’activité des banques en mettant l’accent sur quatre fonctions que vous estimez essentielles. Le nom Brent désigne un gisement pétrolier de la mer du Nord, mais c’est également une qualité de pétrole dont le prix détermine celui d’environ 60 % des pétroles extraits dans le monde. Les Institutions sans but lucratif au service des ménages désignent les associations. N’a entraîné jusqu’à maintenant que des périodes de récession grâce à l’intervention des États, notamment aux États-Unis et dans l’Union européenne. Son objectif premier est de permettre à ses membres et visiteurs de poser leurs questions et d’avoir des réponses en si peu de temps.

EC3 – variation de la demande et fluctuations

Ainsi, en 2008 le PIB en volume de l’Irlande était à son plus haut avec une augmentation de 32% par rapport à 2002. Sa demande intérieure quant à elle avait subi une augmentation de 70 % par rapport à 1998. En 2009, en Irlande, nous observons une baisse de 11 points par rapport au PIB de 2008 et en 2010 une baisse de 3 points par rapport au PIB de 2009. Le taux de croissance du PIB irlandais est donc négatif sur plusieurs années avec un taux de croissance de -10,6% si nous comparons le PIB de 2008 à celui de 2010; le pays est donc en récession.

Les banques doivent couvrir leurs pertes en augmentant les taux d’interêts. En augmentant les taux d’intérêts, il y a moins de crédits qui sont accordés et donc moins d’investissement. Les agents économiques doivent aussi moins dépenser afin de rembourser leur dettes. Il y a ainsi une baisse de la demande ce qui engendre une baisse des prix.