Le film le plus vieux de cet article, mais j’étais obligé de lui consacrer quelques lignes. Deuxième film de Steven Spielberg alors qu’il n’avait que 28 ans, Les dents de la mer est considéré comme le premier blockbuster américain. Le 31 octobre 1969, Alan Parker, un étudiant, se rend au chevet de sa mère mourante en faisant du stop. Il est trop excellent pour etre massacré, alors j’ai préféré envoyer directement la qualité DVD5. Le capitaine Sam Cage et le major Callie Wilson sont chargés de l’enquête. A leur arrivée, le cadavre gelé de Whittaker, le chef des opérations, est découvert.
Le secteur des audiobook, en pleine expansion aux Etats-Unis, devient un art à part entière. Après avoir été longuement séparés, quatre amis d’enfance se retrouvent dans les forêts du Maine, au nord-est des Etats-unis. Dotés de pouvoirs télépathiques suite à un acte héroïque, ils sont surpris par un blizzard qui cache une mystérieuse force maléfique. Le quatuor doit alors empêcher le massacre de civils innocents et affronter un horrible danger qui menace la Terre. En 1947, Andy Dufresne, un jeune banquier, est condamné à la prison à vie pour le meurtre de sa femme et de son amant. Ayant beau clamer son innocence, il est emprisonné à Shawshank, le pénitencier le plus sévère de l’Etat du Maine.
Sauf qu’il fait de son Moby Dick un requin d’une intelligence redoutable, perverse et sanguinaire, qui terrorise (et dévore goulûment) les joyeux touristes d’une petite station balnéaire. Si la série des ‘Halloween’ a bien vu défiler une ribambelle d’épisodes parfois médiocres, cette ‘Nuit des masques’ inaugurale reste une œuvre incontournable du cinéma d’horreur fin-1970, et une véritable leçon d’angoisse. Dès sa séquence d’ouverture, hommage appuyé au ‘Psychose’ d’Hitchcock, John Carpenter (dont ce n’est que le troisième long métrage) se révèle un réalisateur impeccable et extrêmement inventif. Lors du tournage de cette première scène d’action, bouclée en une seule prise, les acteurs ne savaient d’ailleurs pas à quoi s’attendre, et leur stupeur écœurée dut être à peu près la même que celle du spectateur. Ajoutez à ces accès de violence une ambiance moite et claustrophobe, des éléments visuels futuristes et quasi-visionnaires, et vous obtenez simplement l’un des meilleurs films de science-fiction jamais réalisés. Un de ses premiers films et certainement son plus grand succès est Halloween, la nuit des masques, réalisé en 1978.
Bande dessinée: découvrez les nouvelles aventures de Michel Vaillant en exclusivité
Une transe angoissante et implacable que même l’héroïne semble subir, sirotant tout au long du film un vin rouge dangereusement capiteux. Réalisé en 1968, le film de Polanski est resté dans les mémoires pour sa capacité à brouiller la frontière entre fantastique et psychologique, mais aussi pour avoir ouvert la voie au genre des thrillers sataniques, suivi par La Malédictionou L’Exorciste. La meilleure scène du film reste sans doute celle où un monstre répugnant s’éjecte violemment de l’estomac du capitaine du vaisseau, invoquant à la fois l’imagerie du viol et de l’accouchement.
Et c’est aussi sans conteste l’une des plus grandes réussites de son réalisateur, alors à l’apogée de son art. Pourtant, lorsque le garçon se voit renvoyé de l’école pour sa mauvaise influence sur ses camarades, Miss Giddens se persuade que les gamins ont été possédés par les esprits d’un couple d’amants défunts – leur précédente gouvernante et un ancien valet. Ou s’agit-il seulement des fantasmes délirants d’une célibataire frigide ? Il n’est guère surprenant que François Truffaut ait donc qualifié ces ‘Innocents’ de « meilleur film britannique » après le départ d’Hitchcock en Amérique.
Peu à peu, une atmosphère d’étrangeté s’installe, entre actrices vociférantes, producteurs antipathiques, assistants cinglés et organisation kafkaïenne… jusqu’à ce que l’environnement même de Gilderoy bascule dans l’irrationnel. Ou plutôt un conte humaniste et touchant, d’amour et de trahison ? Le réalisateur Tod Browning lui-même quitta l’école dans sa jeunesse pour travailler dans un cirque. Avec ‘Freaks’, il met en scène une troupe de « bêtes de foire » (qui se révèlent également de remarquables acteurs), pour raconter l’histoire d’une jolie trapéziste, Cleo , qui accepte de se marier au nain Hans pour sa fortune, avant de l’empoisonner. En deux mots, la réception du film fut un flop catastrophique, menaçant même la réputation de Carpenter, pourtant reconnu à l’époque comme le maître incontesté de l’épouvante. Mais avec le recul, cette angoissante histoire de mal intérieur et de créature métamorphe, d’équipe de chercheurs perdus dans l’environnement inhumain de l’Antarctique, en est arrivée à poser quelques-uns des jalons essentiels du cinéma fantastique et d’angoisse contemporain.
Il faut reconnaître à James Wan un sens du rythme assez imparable, qui parvient, en dépit d’un thème complètement éculé – paranormal, maison hantée, Satan l’habite… – à faire de son ‘Conjuring’ un film d’épouvante véritablement haletant. Un prêcheur fanatique poursuit de ses assiduités deux enfants dont le père vient d’être condamné pour vol et meurtre. La petite fille détient dans sa poupée les dix mille dollars du dernier larcin de son père. Vingt-huit jours plus tard, le mal s’est répandu à travers le pays.
Les films de cette période que j’aime ce sont ceux avec des effets à l’ancienne comme The thing, The blob, les Cronenberg. Je fais quelques exceptions comme Deep Rising mais ce n’est pas un film que je prends bien au sérieux non plus, donc ça passe. Bon le film en lui même est assez naze déjà mais bon dieu la créature en CGI à la fin !! Je préférerais 30 fois voir une bestiole de Harryhausen des années 50 qui bouge moins bien que ce machin tout lisse et fake sorti d’un cartoon ou d’un jeu vidéo. J’ai chopé (et informé Tornado à ce propos) un blu-ray region free qui contient le director’s cut de la petite boutique des horreurs de Frank Oz, avec sous titres français et tout.
Ses quatre habitants, un petit groupe de vacanciers et deux routiers y sont assaillis par des camions soudain devenus autonomes. A 71 ans, Harlan William n’aspire qu’à une retraire paisible aux côtés de sa compagne Gina. Tout bascule le jour où il rend visite à son ancien employeur, dans le laboratoire secret de Falco Plains. Des candidats, sélectionnés parmi la population carcérale, s’affrontent à mort dans le cadre d’une émission de télévision à succès. Carrie découvre ce jour-là, qu’elle est dotée de pouvoir télékinésiques, c’est à dire qu’elle peut influer à distance sur les objets. En plus de la BO de Maximum Overdrive, il y a d’autres chansons d’ACDC en musiques de fond.
Le film s’inspire très largement d’une histoire vraie, ou du moins d’une légende écossaise ; celle de Sawney Bean et de sa grande famille de 14 enfants et d’une trentaine de petits-enfants incestueux. Une fois la nuit venue, les enfants tendaient des embuscades aux voyageurs isolés ou en groupe qui passaient par là. Le roi James IV d’Ecosse aurait alors mené des battues pour tenter de capturer les coupables. Le patron de Roadbook, Stéphane Labat, choisit des grands textes du patrimoine littéraire, tous genres confondus, de Jack London et Conrad à San Antonio, Stefan Zweig, Conan Doyle ou Lovecraft, les adapte et les scénarise. Le casting et la production musicale sont extrêmement soignés, avec une musique originale pour chaque roman adapté. Puis il enregistre, en extérieurs, comme s’il tournait un film, la caméra en moins.
Stephen King
Malgré les mises en garde du directeur de l’hôtel, Enslin décide d’y passer une nuit.Face à ce qu’il va vivre, son scepticisme va voler en éclats. Pour lui, la question n’est plus de savoir si le paranormal existe, mais d’espérer survivre à la nuit de tous les cauchemars… Au début des années 2000, Stephen King est victime d’un accident de la route. Choqué, il entame une thérapie en reprenant son projet de maison hantée à la base.
La Maison du diable
Seules les chansons de Sarah Tidwell sont disponibles dans la BO du film, le reste des musiques de fond est donc tiré de différentes Bos de Nicholas Pike. Dread Central a diffusé une courte interview de Mick Garris (Le fléau, La tempête du Siècle, Riding the bullet, désolation), dans… Teddy Weizak, chauffeur routier que l’on voit plusieurs fois dans ce téléfilm.
Macabre, le cinéma indonésien
Quant aux scènes de pure épouvante, malgré des effets spéciaux vieux de soixante ans, elles ont encore de quoi filer la chair de poule (on n’ose imaginer ce que ça donnerait en 3D). Ce qui paraît le plus brillant, dans ce thriller lycanthrope de John Landis, c’est la fabuleuse manière dont il bascule en un clin d’œil de la comédie burlesque à la terreur macabre, et vice versa. On y retrouve le génie du maquillage Rick Baker, quelques-uns des monstres les plus choquants et inventifs du cinéma d’horreur (ah, ces zombies nazis…), et une sélection d’enfer de classiques FM – sans même parler de Jenny Agutter en tenue d’infirmière… Avec ses meurtres au graphisme léché, sa bande-son prog-rock signée Goblin et ses décors délirants faits de couloirs interminables et de couleurs acidulées, Suspiriane ressemble à aucun autre film.
Evidemment, depuis 1975, Spielberg a souvent succombé à la guimauve, au tape-à-l’œil facile, voire à des détournements honteux de ses propres œuvres (l’impardonnable ‘Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal’) et, du coup, paraît souvent un tantinet surestimé. Pourtant, il serait regrettable d’oublier l’immense maîtrise du suspense dont ses premiers films témoignent. Par exemple, lorsqu’il choisit de filmer son premier meurtre en caméra subjective, plaçant le regard du spectateur à la place même de celui de l’assassin.
Et donc au final le chapitre 1 ne sert plus à rien, ils font même de la rétro continuité en montrant des trucs qui se sont produit avec les enfants qu’on ne voit même pas dans le chapitre 1. Cela fait bien longtemps que je n’ai pas lu un de ses bouquins mais en tout cas, il fait parti des auteurs qui ont marqué mon chemin littéraire….. Les tommyknockers pour être complètement honnête, c’est celui dont je me souviens le moins.
Les acteurs, qui tournèrent eux-mêmes les images, savaient peu de choses du scénario, et furent véritablement abandonnés en forêt, privés de nourriture et de sommeil, guidés chaque jour par de nouvelles instructions. Voici l’un des rares films véritablement crades à avoir survécu à son titre provocateur et une affiche aussi gore que sinistre. Le message de l’étrange et très beau film de Jacques Tourneur, ‘La Féline’, est sans doute plus subtil, et n’en interpelle pas moins le spectateur. Il pourrait être vu comme une étude sur la puissance intrinsèque du désir féminin, et que le nier ne saurait que l’exacerber, le pousser à éclater de façon abrupte et violente. Comme le cinéaste suédois ne voulait pas d’interprétations policées, il préféra travailler avec des acteurs non professionnels.