Vous Montrerez Que Les Variations De La Demande Globale

Cette demande regroupe des biens et services destinées à la consommation des ménages mais aussi les biens et services destinés à être utilisés comme moyens de production. Une petite partie des dépenses d’investissement correspond à la variation de la valeur des stocks. Les producteurs peuvent constater que la demande est supérieure à la production ou que la demande est plus faible que prévu et inférieure à la production actuelle . La crise des subprimes a entraîné un assèchement des liquidités, car les banques, pour éviter les défauts de crédit ont ralenti les prêts interbancaires. Cette attitude prudentielle et ce manque de liquidités les ont amenées à resserrer leurs conditions de prêt aux agents non financiers, lesquels ont donc moins accès au crédit pour financer leurs projets d’investissement ou de consommation .

Les variations de l’offre peuvent eux aussi être un facteur explicatif des fluctuations économiques. Certaines fluctuations économiques s’expliquent effectivement par l’écart entre la croissance potentielle, évaluée à partir du PIB maximume qui pourrait être utilisée grâce à la pleine utilisation des facteurs de production disponible, et le PIB réel. Lorsque la production réelle est supérieure à la production potentielle cela peut se traduire par des pressions inflationnistes sauf si il existait auparavant un déficit de production. Si la production réelle est inférieure à la production potentielle alors il y a des risques de déflations et traduit une insuffisance de la demande.

Il s’agit des dépenses sur les biens et les services fournis par l’État, y compris les biens publics et les biens de valeur. L’évolution de l’économie et les priorités politiques du gouvernement ont une incidence sur les dépenses que le gouvernement dépensera chaque année. Les dépenses publiques en biens et services représentent environ 17 à 20% du PIB, mais cela tend à sous-estimer la taille réelle du secteur public de l’économie. Premièrement, certaines dépenses sont consacrées à l’investissement et un montant non négligeable est affecté aux paiements versés par l’État providence. La conjoncture économique ne dépend-elle que des évolutions de la demande ? Nous montrerons dans un premier temps que la demande semble être à l’origine des fluctuations économiques dans un second temps que son rôle peut être relativisé par l’action d’autres facteurs explicatifs.

vous montrerez que les variations de la demande globale

L’accroissement de la demande intérieure ouvre des débouchés croissants aux entreprises, qui peuvent augmenter leur production. Ainsi, de 2002 à 2007, l’évolution de la consommation finale soutient la croissance en France , celle de la FBCF y contribuant plus faiblement et de façon plus irrégulière. Un accroissement de l’investissement, par exemple en 2006, avec des taux de variation plus élevés pour les quatre pays du document 3, provoque une croissance du PIB plus soutenue visible dans le document 2, de + 1,5 % au Japon à + 3,7 % en Allemagne.

EC3 – variation de la demande et fluctuations

Au départ, le marché français de la viande bovine est à l’équilibre au prix P1. Mais, après un accord commercial entre l’Union européenne et le Brésil, les importations de viande augmentent en France. Déséquilibre du marché constaté lorsque le prix fixé est supérieur (rationnement de l’offre) ou inférieur au prix d’équilibre. Parvenir à distinguer l’effet strict des variations premières de la demande est donc illusoire, puisque ces mécanismes économiques sont interdépendants, et mettent en jeu à la fois la sphère réelle et la sphère financière. Les effets des variations de la demande peuvent être distingués en fonction de leur effet conjoncturel. • La demande est définie comme «le désir d’acheter des biens et des services, soutenu par la capacité et la volonté de payer un prix»..

La hausse des salaires et la baisse des prix permet d’augmenter le pouvoir d’achat et donc augmenter la demande ce qui va entrainer une hausse de la production. Afin de répondre à la demande, l’entreprise doit alors embaucher plus de personnes ce qui entraine une hausse du pouvoir d’achat. Ainsi, puisque le progrès technique est à l’origine de la productivité nous pouvons dire que celui-ci joue un rôle fondamental dans la croissance économique. L’innovation que ça soit une innovation de procédés, d’organisation ou de produit permet de stimuler la production. C’est donc le principe de la croissance intensive; ce n’est pas l’augmentation de la quantité de facteurs de productions utilisés qui importe mais l’efficacité de la combinaison productive. Ainsi, dans le document 3 nous observons que la contribution de la productivité globale des facteurs dans la croissance moyenne annuelle sur la période de 1994 à 2007 représesentait 0,8 point de pourcentage et contribue donc pour près de 36%.

Comment les variations de l’offre et de la demande jouent‑elles sur les prix ?

Il y a alors un “credit crunch” une restriction du crédit et l’économie ralentit. Or, d’après Fischer il existe des mécanismes cumulatifs qui sont susceptibles d’engendrer la déflation et la crise. La récession entraine effectivement la baisse des revenus avec les faillites des entreprises et un taux de chômage en hausse.

L’offre doit donc produire plus et augmenter leur prix afin de répondre à la demande plus importante. Avec le principe de l’équilibre de l’offre et la demande, nous voyons qu’une demande supérieure à l’offre crée des tensions inflationnistes et une demande inférieure à l’offre créé des tensions déflationnistes. Ainsi, les variations de la demande expliquent effectivement les fluctuations économiques. C’est en janvier 2013 qu’a débuté le scandale de la « viande de cheval ». En effet, ce scandale alimentaire a provoqué une diminution considérable de la demande globale sur le marché des plats préparés, et a ensuite eu un impact sur la croissance économique, caractérisé comme étant un processus instable et non irrégulier.

Le niveau de l’activité économique agit en retour sur l’évolution de la demande, et peut être affecté par des facteurs extérieurs. Par exemple en 2008 et 2009, si la consommation finale des ménages avaient été le seul facteur de variation du PIB, celui-ci auraient connu un net ralentissement (+0,1 % par an) mais n’aurait pas diminué comme il l’a fait (-0,1 % en 2008 et -3,1 % en 2009). La sortie de la montre connectée a induit une augmentation du prix de vente moyen pour le marché de l’horlogerie traditionnelle et non de luxe.

Ces politiques conjoncturelles ne peuvent être pertinentes que si elles s’appuient sur une analyse des causes de ces fluctuations. On peut à cet égard penser que si l’on ne produit pas autant que le permettraient les facteurs disponibles (main d’œuvre, capital, technologie), c’est que la demande de biens et services ne le justifie pas. Lorsque le prix des facteurs de production augmente, les coûts de production augmentent, diminuant le profit des entreprises. La quantité offerte va alors baisser ce qui va déplacer la courbe vers la gauche. Une augmentation de la productivité va déplacer la courbe vers la droite et une diminution vers la gauche. Tout d’abord, nous allons démontrer comment les variations de la demande sont un facteur explicatif des fluctuations économiques.