Voyage Au Bout De La Nuit Chapitre 2 Commentaire

Pour en savoir plus, je vous invite à regarder mon analyse vidéo sur l’arrivée à New York, Chapitre 15, troisième partie. Ferdinand débarque enfin dans la colonie de Bambola Bragamance. Il décrit alors les conflits permanents entre les fonctionnaires, les militaires et les commerçants. C’est cela qui permet au Gouverneur de tout contrôler. Pour en savoir plus sur cette description satirique des colonies, je vous invite à voir mon analyse vidéo du chapitre 11, deuxième partie. Dès le début du roman, la mise en scène de la parole et le style oral nous entraînent dans un voyage sombre et burlesque.

Au moment de retourner à Paris, il apprend que la vieille Henrouille s’est tuée en tombant dans un escalier. Un autre voisin, l’abbé Protiste, trouve le moyen d’envoyer Robinson et la mère en province, à Toulouse, contre une forte somme d’argent. Effrayé par la grande ville et le travail forcené, Bardamu repart pour l’Europe, où il décide de continuer ses études de médecine, qu’il avait arrêtées pour partir au front. Céline profite de la visite de New York pour aborder le thème de la ville.

D’autorité les commis recruteurs s’en saisirent de son panier pour peser le contenu sur la balance. Le sauvage ne comprenait pas plus le truc de la balance que le reste. Les autres nègres de la famille les atten­daient dehors, avec les yeux bien écarquillés.

Là-bas, il se lie avec une violoniste, qui préfèrera sortir avec des Argentins. On l’envoie en reconnaissance, et il rencontre Léon Robinson, un déserteur qui veut se constituer prisonnier, pour ne plus avoir à se battre. Bardamu décide de le suivre, mais ils n’y arrivent pas, et se séparent.

voyage au bout de la nuit chapitre 2 commentaire

Notre analyse sur \ »L’explosion\ » a été rédigée par un professeur de français. Il rencontre alors Parapine, qui travaille dans l’hôpital psychiatrique du docteur Baryton. C’est alors que resurgit Robinson, qui propose d’assassiner la vieille dame. Mais, par maladresse, Robinson se blesse en voulant tuer la vieille, et la famille se retrouve avec la mère sénile et son assassin, devenu aveugle, à sa charge.

Il mobilise ici le mythe du « rêve américain » selon lequel toute personne courageuse et travailleuse peut faire fortune en Amérique. Ce culte de l’argent explique la plaisanterie de Bardamu, qui envisage de répéter comme une prière «Vive Dollar! », afin de se faire accepter par cette société matérialiste. Figurez-vous qu’elle était debout leur ville, absolument droite.

Chapitre 41

Pour des raisons pédagogiques et pour m’aider à mieux comprendre ton message, il est important de soigner la rédaction de ton commentaire. Vérifie notamment l’orthographe, la syntaxe, les accents, la ponctuation, les majuscules ! Les commentaires qui ne sont pas soignés ne sont pas publiés. Sur mon site, tu trouveras des analyses, cours et conseils simples, directs, et facilement applicables pour augmenter tes notes en 2-3 semaines. Bardamu évoque ensuite «le rêve américain» incarné par les selfmade men qui «on fait des fortunes» en Amérique.

Teint trop verdâtre, pomme qui ne mûrira jamais, Bébert. Sur sa face livide dansotait cet infini petit sourire d’affection pure que je n’ai jamais pu oublier. Ainsi, demandait-il à redoubler son séjour à Topo […] Il offrait donc sans presque s’en douter à une petite fille vaguement parente des années de torture dans cette monotonie torride, […] sans intérêt que celui de son bon cœur. Ça serait pourtant pas si bête s’il y avait quelque chose pour distinguer les bons des méchants. À Bikomimbo, Ferdinand rencontre un tenancier de comptoir, raciste et dévoré par une maladie de peau, le Corocoro. On découvre la manière dont il mène son commerce avec les indigènes.

Ensemble ils rendent visite à leur ancien patron qui leur donne 20F chacun et les congédie poliment. Il lui avoue enfin toute son aversion pour la guerre. Désolé pour le dérangement et merci pour toutes les vidéos, tous les résumés et commentaires. Une nuit, il y est pourtant obligé, et manque de se faire assassiner par l’équipage. Il s’en tire avec un discours patriotique sur la grandeur de la France. Il s’échappe pendant la nuit du bateau, et arrive sur les côtes africaines.

Partie 1 : la guerre

Cette anacoluthe rattrape le narrateur de manière comique car elle rappelle à la fin du passage qu’il n’est qu’un miséreux de plus venant tenter sa chance en Amérique. Bardamu n’en espère pas moins tirer profit de l’Amérique par «une autre combinaison». Cette mention sucsite un effet d’attente chez le lecteur. Le narrateur vante son expérience par la locution adverbiale «bien sûr» et les adjectifs mélioratifs «belles» et «fameux» qui font entendre une voix populaire.

Louis-Ferdinand Céline révolutionne le roman par son écriture orale et familière, ainsi que par sa vision nihiliste de la société. Cette œuvre largement autobiographique raconte à la première personne les errances de Bardamu, antihéros médiocre et cynique confronté à la cruauté et à la violence absurdes du monde, qu’il subit et dont il témoigne. Voici une analyse linéaire de l’arrivée à New-York de Bardamu dans Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline. Voyage au bout de la nuit se divise en deux grandes parties. La première présente les errances et les égarements de Bardamu, le narrateur ; alors que la seconde relate du retour de Bardamu à Paris et de sa carrière de médecin.

Partie 1 chapitre 2

On les fit entrer aussi, enfants compris et tous, pour qu’ils ne perdent rien du spectacle. Ce Noir n’avait encore, semblait-il, jamais vu de boutique, ni de Blancs peut-être. Une de ses femmes le suivait, yeux baissés, portant sur le sommet de la tête, en équi­libre, le gros panier rempli de caoutchouc brut.