Voyage Au Centre De La Terre Analyse Par Chapitre

Celui-ci affirme avoir découvert un passage vers le centre de la Terre, via le volcan Sneffels en Islande. Nous étions singulièrement attachés à notre brave chasseur d’eider ; son absence ne le fera jamais oublier de ceux auxquels il a sauvé la vie, et certainement je ne mourrai pas sans l’avoir revu une dernière fois. Nous fûmes reçus par les pêcheurs stromboliotes avec les égards dus à des naufragés. Ils nous donnèrent des vêtements et des vivres. Après quarante-huit heures d’attente, le 31 août, un petit speronare nous conduisit à Messine, où quelques jours de repos nous remirent de toutes nos fatigues.

Le professeur Lidenbrock s’acharne à démontrer qu’il prend les bonnes décisions. Alors mon oncle devint un grand homme, et moi, le neveu d’un grand homme, ce qui est déjà quelque chose. Hambourg donna une fête en notre honneur. Une séance publique eut lieu au Johannæum, où le professeur fit le récit de son expédition et n’omit que les faits relatifs à la boussole. Il fut modeste dans sa gloire, et sa réputation s’en accrut.

Mais non, Axel, je la réservais pour toi. Heureusement, nous étions éclairés par les ingénieux appareils de Ruhmkorff. Si, par malheur, nous avions imprudemment exploré cette galerie la torche à la main, une explosion terrible eût fini le voyage en supprimant les voyageurs.

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L’imprudent professeur, s’inquiétant peu de s’égarer, m’entraînait au loin. Nous avancions silencieusement, baignés dans les ondes électriques. Par un phénomène que je ne puis expliquer, et grâce à sa diffusion, complète alors, la lumière éclairait uniformément les diverses faces des objets.

Deux jours après, nous avions connaissance des côtes d’Écosse à la hauteur de Peterheade, et laValkyriese dirigea vers les Feroë en passant entre les Orcades et les Seethland. Et en effet, pendant cinq jours, je repris cet exercice vertigineux, et, bon gré mal gré, je fis des progrès sensibles dans l’art « des hautes contemplations ». « Nous recommencerons demain, » dit mon professeur. Néanmoins il fallut me lever, me tenir droit, regarder.

Jules Verne : Voyage au centre de la Terre (

Hans, non sans difficultés, parvint à l’allumer, et la flamme, se maintenant de bas en haut, malgré le mouvement ascensionnel, jeta assez de clarté pour éclairer toute la scène. La pensée me vint de tout dire à mon oncle, de lui montrer à quel dénûment nous étions réduits, et de faire l’exact calcul du temps qui nous restait à vivre. Mais j’eus le courage de me taire.

Résumé de Voyage au centre de la Terre de Jules Verne

—Stromboli, » répondit le petit pâtre, qui s’échappa des mains de Hans et gagna la plaine à travers les oliviers. » s’écria le professeur, qui, très fier de son polyglottisme, recommença la même demande en français. L’imprévu d’un pareil spectacle en centuplait encore les merveilleuses beautés. Mais d’autres faits, certains détailssui generis, ne purent me tromper plus longtemps. Les détonations se multipliaient avec une effrayante intensité.

À l’en croire, nous avons toujours marché au nord. Décidément le professeur n’était point un esprit contemplatif. Pour mon compte, oubliant le besoin et les fatigues, je serais resté à cette place pendant de longues heures encore, mais il fallut suivre mes compagnons. Quand je rouvris les yeux, je me sentis serré à la ceinture par la main vigoureuse du guide. De l’autre main il soutenait mon oncle. Je n’étais pas blessé grièvement, mais brisé plutôt par une courbature générale.

Je m’étais assis sur le sol ; mon oncle arpentait le couloir à grands pas. Je sautai à terre, suivi de mon oncle et de l’Islandais. Cette traversée ne m’avait pas calmé.

Un mât fait de deux bâtons jumelés, une vergue formée d’un troisième, une voile empruntée à nos couvertures, composaient le gréement du radeau. Involontairement je cherchai des yeux le navire qui devait nous transporter. — Précisément, et il est probable que, si nous arrivions vers les régions polaires, vers ce soixante-dixième degré où James Ross a découvert le pôle magnétique, nous verrions l’aiguille se dresser verticalement.

— Oui, avec une déclinaison occidentale de dix-neuf degrés et quarante-deux minutes, comme sur terre, absolument. Pour son inclinaison, il se passe un fait curieux que j’ai observé avec le plus grand soin. — Horizontalement, à trois cent cinquante lieues de l’Islande.

Mon rêve alors devance l’apparition des êtres animés. Les mammifères disparaissent, puis les oiseaux, puis les reptiles de l’époque secondaire, et enfin les poissons, les crustacés, les mollusques, les articulés. Les zoophytes de la période de transition retournent au néant à leur tour.